Comment arrêter l’allaitement naturellement

Comment diminuer la lactation naturellement et mettre fin à l'allaitement en douceur

Aaaah la fin de l’allaitement… Toute une page qui se tourne et tant de doutes… Est-ce que c’est le bon moment pour arrêter ? Comment faire en sorte que ce soit au plus doux pour bébé et pour mes seins !?

Bien-sûr on voudrait tou.te.s que l’arrêt se fasse le plus naturellement possible, au bon moment et en douceur. De mon côté je rêvais que ce soit bébé qui décide d’oublier le sein lui-même pour ne pas lui imposer un sevrage forcé… Parmi les conseils que l’on me donnait, je ne trouvais rien qui me parle vraiment, notamment pour éviter la frustration de bébé. Finalement, c’est en me posant les bonnes questions et en faisant à notre sauce que ça s’est le mieux passé, alors que ce n’était vraiment pas gagné ! Merci la naturopathie, la sophrologie et autres remèdes naturels ! Je vous raconte tout ça :

Mes 6 conseils pour arrêter l’allaitement naturellement :

1 – La question fondamentale : Est-ce que j’ai vraiment envie d’arrêter ?

Vraiment. Prenez 2 minutes pour vous poser la question en toute sincérité. Si bébé sent que vous n’êtes pas tout à fait prête… Il y a de fortes chances qu’il ne comprenne pas pourquoi vous parlez d’arrêter alors que vous ne semblez pas complètement convaincue. En étant bien alignée avec votre choix, tout va s’organiser au mieux.

Si au fond de vous, vous n’avez pas envie d’arrêter mais que vous “n’avez pas le choix”, peut-être que vous pouvez vous poser la question : Comment est-ce que je peux maintenir une tétée par jour pour continuer encore un peu. Votre corps est capable de s’adapter et votre bébé aussi malgré tout ce qu’on peut entendre sur le sujet ! Une tétée par jour, par exemple, c’est une super façon d’arrêter en douceur et de vous laisser le temps de vous préparer, bébé et vous. Et puis parfois c’est plus simple d’arrêter complétement, d’un coup, pour éviter les tentations pour bébé et les engorgements pour maman… C’est parfaitement ok ! Chaque histoire est unique, vous allez créer la votre et elle sera parfaite !

Mon vécu

J’ai ressenti exactement ça après 9 mois d’allaitement quand je me disais que ça commençait à faire long. J’ai eu envie d’arrêter, mais je n’étais pas du tout prête et au fond de moi je n’en avais pas envie… Pourquoi arrêter alors que ça roule maintenant, que c’est si pratique et qu’en cas de maladie, c’est la seule chose que bébé accepte de manger ? Et puis j’aime ça… Certes j’en ai marre qu’il tire sur mes seins, qu’il les triture avec ses petites mains… mais paradoxalement j’adore ces moments de tétées… et lui aussi !

Alors l’allaitement à encore duré quelques semaines, puis quelques mois jusqu’à ses 1 an où, peu à peu, j’ai vraiment trouvé plus d’avantages à arrêter qu’à continuer et où je sentais que c’était le bon moment. Dès lors que c’était VRAIMENT décidé dans ma tête, tout s’est mis en place, on à trouvé des solutions et ça s’est très bien passé.

2 – Parler à son bébé

Comme toujours, c’est important de tout raconter, tout expliquer à son bébé. Il comprend tout dès le début ! N’oubliez pas que votre bébé à une âme qui a bien plus que quelques jours de vie ici. Dans des moments calmes, vous pouvez tout lui dire, tout lui raconter en le regardant dans les yeux en vous adressant à son âme directement. Vous verrez, c’est fou… ça change TOUT !

Vous pouvez partager vos ressentis, vos doutes, votre nostalgie à devoir arrêter l’allaitement. Vos douleurs quand il vous triture le téton gauche pendant qu’il tête le droit… ect… C’est fou ce que la parole sincère peut libérer des maux, des pleurs et améliorer des situations ! Alors pourquoi s’en priver !?

C’est si important de donner de l’importance aux ressentis de nos bébés. Et vous verrez, ça change tout de laisser s’exprimer en accompagnant les pleurs, plutôt que d’essayer de les arrêter ou de faire diversion.

Mon vécu

Je parle à mon bébé autant que je peux et de plus en plus. Je peaufine ma sincérité et je laisse aussi beaucoup de place à l’écoute. J’essaye de prendre un temps de centrage avant de lui parler pour atterrir un peu, être bien ancrée et posée quand je lui parle. Puis je le laisse “s’exprimer”, parfois par des babaaamaaamaaa ou par des pleurs de décharge. Ils sont importants à accueillir ses pleurs, à écouter et à nommer tant bien que mal.

Est-ce que c’est difficile pour toi de réduire les tétées, est-ce que ça te manque ? Est-ce que tu as peur de manquer de câlins ou de lait ? Comme je te comprends mon bébé… On traverse ensemble une période importante et difficile, mais on à tout en nous pour y arriver. C’est passager, ça va passer, on va y arriver ensemble. Tout ce que tu me dis là est très important, tu es important et je vais tout faire pour t’aider, t’écouter et trouver des solutions pour que ça se passe au mieux…

3 – Le massage des seins

L’indispensable ! D’ailleurs depuis le début, on devrait se masser les seins pour éviter les engorgements, assouplir, drainer et parfois stimuler… Sous la douche ou encore mieux : dans un bon bain chaud avec un savon doux pour que ça glisse bien et que la chaleur favorise le drainage. Vous pouvez aussi en profiter pour exprimer votre lait manuellement.

A la sortie de la douche, vous pouvez aussi vous masser avec un peu d’huile d’amande douce, ça fonctionne très bien et c’est ultra rapide. Et d’ailleurs je vous recommande vivement de continuer à masser vos seins et à les nourrir avec de l’huile aussi souvent que possible. Cela permet de les aider à garder leur tonus dans le temps. C’est aussi un bon rituel d’autopalpation pour vérifier que tout va bien ou déceler d’éventuelles anomalies.

Mon vécu

Quand j’ai arrêté l’allaitement, même si ça n’a pas été soudain, je me massais dès que je sentais un engorgement arriver. Pendant l’allaitement, je me suis parfois massée pendant les tétées pour libérer les canaux engorgés. Il suffit de masser en douceur là où c’est dur et où ça fait mal, de façon intuitive et avec l’intention de faire circuler, de désengorger. L’image qui me venait en me massant, c’est un petit plaisir d’enfance : retirer les amas de feuilles et de branches qui font barrages dans un cours d’eau pour que l’eau puisse s’écouler de façon fluide et gracieuse à nouveau… Vous pouvez imaginer vos petits canaux à vous se libérer de leurs amas de lait.

4 – Exprimer son lait manuellement sans stimuler la lactation !

En complément des massages, vous pouvez aussi exprimer votre lait avec un tire-lait manuel ou vous-même à la main, sous la douche ou dans un bon bain chaud. Avec un tire-lait, vous pouvez ajouter un peu d’huile de coco pour aider une bonne “succion” du sein sans vous faire mal.

Si vous exprimez votre lait à la main, vous pouvez utiliser un peu d’huile d’amande douce pour faciliter le mouvement, mais certaines femmes préfèrent au contraire éviter le gras pour que la peau des doigts accroche bien la peau des seins. Vous aurez peut-être besoin de tester plusieurs techniques et de vous entrainer un peu avant d’y arriver, mais c’est (de mon point de vue) beaucoup plus agréable que le tire-lait ! Et chose surprenante : souvent nos chéri.e.s sont beaucoup plus doué.e.s que nous pour y arriver ! Alors n’hésitez pas à demander un petit coup de main !

La technique :

  • Englobez votre sein avec toute votre main en formant un C autour du téton. Main droite, sein droit, pouce à l’horizontal en haut du téton et tous les autres doigts en dessous comme si ils “portaient” votre sein.
  • Glissez tous vos doigts inférieurs et votre pouce vers votre buste comme si vous vouliez ramener votre sein contre vos poumons.
  • Puis glissez-les vers l’extérieur en massant tout le sein et en comprimant un peu jusqu’au bout du téton pour exprimer le lait.

Mon vécu

Je n’ai jamais bien réussi à tirer mon lait. La forme de mes seins et de mes tétons ne correspondent à aucune téterelle… Parfois j’y arrivais très bien et parfois PAS DU TOUT ! Et le problème quand j’essayais de tirer mon lait en insistant un peu c’est que je devais stimuler encore la lactation et je me suis retrouvée plusieurs jours après la fin de l’allaitement à avoir autant de lait que d’habitude ! J’ai donc insisté pour essayer de l’exprimer moi-même à la main. J’ai beaucoup galéré (alors que mon chéri est tout de suite devenu un expert après la naissance pour mettre au sein notre bébé et exprimer un peu de mon lait…). Mais après un peu d’entrainement et avoir compris qu’il fallait de l’huile pour m’aider… J’ai pu soulager mes derniers engorgements ! Quand je vous dis qu’on a TOUT en nous pour se soigner…

5 – Le remède de ma grand-mère naturel et ultra efficace

Le persil pour réduire naturellement la lactation

Une fois que les tétées diminuent ou si l’allaitement s’arrête soudainement, il peut y avoir un besoin de stopper les montées de lait, de réduire rapidement la production de lait pour éviter au maximum les engorgements.

Alors je vous recommande de vous faire des infusions de persil… Mais pas avec 2 feuilles dans votre théière… Allez-y franchement sur la quantité ! Laissez infuser 10 minutes un beau bouquet de persil (frisé pour ma part) dans de l’eau bouillante.

Je m’attendais à quelque chose d’imbuvable niveau goût et j’ai finalement été très surprise ! Ce n’est pas si pire comme disent les Québécois ! Vous pouvez ajouter une goutte de citron si le goût est vraiment désagréable pour vous.

Puis vous pouvez boire cette infusion aussi souvent que vous le souhaitez tout au long de la journée, jusqu’à amélioration.

Mon vécu

Comme je n’ai jamais réussi à bien tirer mon lait et quand on à diminué l’allaitement puis arrêté, je me suis retrouvé avec de gros engorgements, des boules dures et douloureuses dans les seins… Pour ma part ce sont les massages, l’homéopathie et… le persil qui ont été ultra efficaces !

Ce remède est très connu, mais c’est ma petite mamie qui nous à partagé ce savoir… Elles sont fortes nos mamies hein?!

Tisane de persil pour diminuer la lactation

6 – L’homéopathie

Pour diminuer la lactation, mais aussi réduire les engorgements et soulager l’inflammation, voici le traitement que je vous recommande :

Apis Mellifica 5ch + Bryonia 5ch + Belladonna 5ch.

Prendre 3 granules de chaque toutes les heures jusqu’à amélioration puis 3 comprimés de chaque par jour pendant une petite semaine.

Mon vécu

Je vous avoue que je ne sais pas ce qui à le mieux fonctionné entre le persil et l’homéopathie, parce que j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté d’apaiser l’allaitement, alors j’ai tout fait en même temps !

Mais le traitement à été radical pour moi ! Pour tout vous dire, je pensais que l’homéopathie et le persil allaient fonctionner pour diminuer la lactation mais pas pour soulager les engorgements… Et bien si ! Persil + homéopathie + massages ça à été juste magique pour moi pour désengorger, diminuer les douleurs et réduire la lactation !

Homéopathie pour soulager les engorgements et diminuer la lactation

7 – La visualisation / Méditation pour diminuer la lactation

Une pratique que je recommande souvent, pour toutes les étapes de la périnatalité, car elle est d’une efficacité redoutable : c’est de visualiser concrètement ce qu’il se passe dans votre corps. Même si vous ne savez pas en détails, comment ça s’opère là dedans, vous pouvez l’imaginer et l’inventer.

Lors d’une méditation, ou un moment au calme en respirant profondément, visualisez votre lait d’or blanc circuler dans votre corps. Depuis vos seins, imaginez du lait couler doucement dans vos canaux lactifères vers l’intérieur, vers votre cœur, votre buste tout entier et descendre dans vos mains, le long de votre colonne vertébrale puis dans vos jambes. A mesure que vous le visualisez passer dans chaque partie de votre corps, votre lait nourricier hydrate, répare, cicatrise, apaise, nourrit en profondeur.

Une fois que vous vous sentez remplie de cette chaleur apaisante, guérisseuse, nourricière, imaginez vos canaux lactifères se tarir peu à peu, lentement, en douceur. Comme si vous aviez fermé un barrage un peu plus haut et que le filet d’eau devenait de plus en plus mince. Imaginez tout le lait en circulation dans votre corps redescendre entièrement dans vos jambes puis couler dans vos racines. Comme lorsque la sève redescend dans les racines de l’arbre à l’automne pour passer l’hiver au chaud jusqu’au prochain printemps (ou jusqu’au prochain allaitement !).

Mon vécu

La visualisation fait partie de ma vie et de mon quotidien pour tout ce que je traverse. Et ça m’apporte tellement !!  C’est une technique de sophrologie qui est aussi utilisé dans les pratiques de soins énergétiques. J’ai beaucoup utilisé la visualisation dans les périodes où je pensais ne pas avoir assez de lait. Je me visualisais comme une fontaine intarissable qui faisait jaillir du lait en prenant source dans la terre. Et c’est donc tout naturellement que j’ai pensé à inverser les vannes à la fin de l’allaitement. Comme j’ai pu penser au printemps quand la sève remonte dans les arbres, j’ai tout de suite pensé à l’automne et la redescente dans les racines. C’est toujours si puissant ces visualisations, en particulier quand il y a un lien avec la nature, avec la terre, avec nos racines.

A vous de créer la visualisation qui vous parle le plus. Et si vous le souhaitez, je peux vous accompagner et vous proposer d’écrire ou de vous enregistrer des méditations personnalisées pour votre sensibilité et votre situation. Vous pouvez prendre rendez-vous ici pour un RDV gratuit, histoire de faire connaissance. Ou cliquer ici pour en savoir plus sur mes accompagnements du post-partum.

Utiliser la visualisation pour diminuer la lactation et arrêter l'allaitement

8 – Un rituel pour célébrer la fin de l’allaitement en conscience

Vous avez donné tellement pendant votre allaitement, qu’il ait duré quelques jours, quelques mois ou quelques années. Vous méritez bien qu’on célèbre ce miracle de la vie !

A vous de trouver ce qui vous correspond, et voici quelques idées :

  • Prendre un bon bain chaud éclairé à la bougie et prendre ce temps pour méditer avec l’exercice proposé au dessus.
  • Vous (faire) offrir un petit restaurant, un apéro pour trinquer, marquer le coup et peut-être reboire un peu d’alcool !! (ça fait tellement de bien de se sentir libre !)
  • Préparer un savon avec votre lait maternel en suivant un tuto que l’on trouve facilement sur internet. Vous pouvez y ajouter quelques fleurs, des huiles essentielles, des pétales de roses, etc…
  • Commander un bijoux au lait maternel pour garder un souvenir. Il existe aussi des kits pour le faire soi-même. De mon côté, j’en ai eu envie au début, mais j’ai finalement trouvé ça trop matérialiste et “figeant “pour moi. Alors que le lait est vivant, nourricier, éphémère, fluide, je ne me voyais pas le figer pour toujours dans de la résine. Mais l’idée d’avoir une goutte de son propre lait autour du cou en souvenir, c’est aussi une jolie façon d’honorer son aventure lactée !
  • Verser quelques gouttes de son lait dans la terre, au pied d’un arbre ou d’une belle plante, comme une offrande. Comme un retour à la terre qui symbolise la mise en veille de cette circulation de lait pour quelques temps… Jusqu’au prochain allaitement,  dans cette vie ou une suivante ! ;)
  • Et surtout : dire merci pour ces moments de tétées, pour les plus heureuses et les plus difficiles, pour tout ce que ça vous à apporté, appris sur vous même et votre enfant, et tout ce que ça vous à permis de tisser avec votre bébé… A vous de trouver vos gratitudes envers ce miracle du corps humain !

Mon vécu

De mon côté, l’arrêt de l’allaitement à coïncidé avec les 1 an de mon bébé. J’avais donc plusieurs évènements à célébrer en même temps ! J’ai eu envie de ritualiser ces passages par plusieurs petits rituels et célébrations.

Pour l’allaitement à proprement parler :

Notre petit rituel à nous s’est déroulé en plein câlin après la tétée du soir. Alors que nous étions tous les 3 lovés dans le canapé de la chambre de mon Robin, nous avons papoté. J’ai partagé ma fierté d’y être arrivé lui, moi et papa (parce qu’il a beaucoup aidé, surtout au début !). J’ai partagé aussi ma nostalgie, ma tristesse de tourner cette page de douceur et de câlins, j’ai versé quelques larmes. Je lui ai dit qu’on allait remplacer les tétées par encore plus de câlins, de caresses et qu’ils n’en seraient que plus intenses ! J’ai dit merci.

Merci d’avoir tenu bon dans les débuts, quand c’était tant galère, merci d’avoir pris soin (rheum rheum… la plupart du temps) de mes seins. Et puis on a dit merci à mes seins, à mon corps et surtout bravo pour tout ce lait produit… Bravo Robin, Bravo Papa, Bravo Maman… Et là, notre Robin, alors qu’il ne l’avait jamais fait auparavant, à applaudi avec ses petits mains. Il a regardé son père tout sourire et à dit : Paaapa’, puis m’a regardé et m’a dit Maaaman’ ! C’était l’un de ses premiers vrai “Maman”… Et avec sa petite voix un peu interrogative… il nous a juste fait craquer ! Quelle moment merveilleux !

Et le lendemain matin :

Au réveil, je me suis autorisée à lui donner le sein une dernière fois en lui disant que celle-ci c’était la dernière, je voulais qu’il tête en ayant “conscience” que c’était la dernière. Il m’a beaucoup regardé dans les yeux pendant cette tétée et je l’ai laissé s’endormir contre moi. Je n’ai pas dormi tout de suite et j’ai juste profité de cet instant, de son petit corps tout chaud contre le mien. J’ai beaucoup respiré et j’ai encore dit merci pour ces moments. Je peux vous dire que ça rayonnait d’amour dans cette chambre en ce joli matin de novembre quelques jours avant ses 13 mois…

C’était un jour de nouvelle lune

Comme un nouveau départ, un commencement. Je voulais vraiment marquer le coup… ça ne pouvait pas être un hasard, il fallait que je célèbre aussi ma nouvelle identité de mère, après une année tumultueuse à vivre le chaos des premiers mois de bébé. J’ai donc pris un bon bain éclairé à la bougie, médité et remercié encore et encore. Je n’avais pas pris de bain seule depuis des années je pense ! Quand j’ai eu envie de sortir, j’ai ouvert la bonde pour laisser s’écouler l’eau, mais je suis restée dans le bain jusqu’à la fin pour sentir l’eau s’écouler autour de moi. J’ai visualisé tout le négatif, les idées reçues, les peurs, les injonctions, les mauvaises habitudes s’écouler avec l’eau du bain. A mesure que l’eau glissait sur moi et que je retrouvais ma pesanteur, j’accueillais cette nouvelle Mélanie que j’étais devenue. Un moment très intense, je peux vous le dire ! Le lendemain, j’ai demandé à ma très bonne amie coiffeuse de venir me couper les cheveux pour symboliser cette nouvelle identitée… Mes règles sont arrivées le jour-même… Le commencement d’un nouveau cycle, pour la première fois aligné avec celui de la lune… une nouvelle phase de vie de Mélanie, Maman de Robin, femme à la nouvelle identité, entière, complète, authentique et encore un plus libérée de ses fardeaux du passé… Un rituel d’une puissance incroyable qui me porte encore aujourd’hui plusieurs semaines après l’avoir vécu.  

9 – Faire à sa sauce…

Les conseils pour arrêter l’allaitement sont différents en fonction de l’âge et du stade de développement de votre bébé. Souvent, on conseille de sauter une tétée, puis 2, puis 3. Si votre bébé est diversifié, qu’il n’a aucun problème de croissance, il peut même arrêter les biberons de lait tant qu’ils sont remplacés par des produits laitiers… Et encore… il existe aussi des substituts…. Bref, c’est avec le/la pédiatre qu’il faut voir ça, mais surtout, une fois les grandes recommandations glanées, faites à votre sauce ! On l’entend toujours, mais c’est tellement vrai : chaque bébé est unique, chaque couple maman/bébé est unique, donc chaque histoire et chaque solution sont uniques !

Mon vécu

Pour ma part, l’allaitement à toujours été un peu chaotique et les tétées peu régulières… Ce qui fait que je ne savais pas quelle tétée sauter puisqu’il n’y avait pas vraiment d’heures fixes. Alors j’ai commencé par essayer de donner le sein de façon plus organisée, en expliquant à bébé, toujours.

Et je me suis retrouvée désemparée les fois ou bébé voulait téter et que ce n’était pas le moment… Je n’ai pas trouvé de conseils pour l’apaiser dans ces moments là… Alors on a réfléchi avec le papa, on a beaucoup parlé à Robin et on a décidé de faire à notre sauce. Son papa s’est beaucoup impliqué pendant la période du sevrage pour que ce soit moins difficile pour bébé de sentir le lait sans y avoir droit ! On a beaucoup parlé et écouté les pleurs… Et j’ai bu beaucoup de persil ! héhé

9,5 – tout en étant accompagnée !

Parce que c’est bien beau d’entendre qu’il faut s’écouter, faire à sa sauce, faire confiance à ses intuitions… Encore faut-il y arriver ! Et quand on est crevée, que c’est le premier enfant, qu’on à 100 000 choses à gérer, 100 000 questions et l’envie de bien faire… On se retrouve vite désemparée !

C’est la raison pour laquelle, je recommande vraiment de demander de l’aide. Une bonne amie VRAIMENT à l’écoute et expérimentée en allaitement, son/sa partenaire, sa sage-femme, une doula, etc… Une oreille attentive, qui sache vous poser les bonnes questions et vous aider à construire votre propre projet et à trouver VOS solutions.

Cette page qui se tourne, ce n’est pas rien ! C’est si important que vous avez besoin d’être entourée, chouchoutée à ce moment là. Vous êtes une déesse qui à su produire du lait et nourrir son enfant… Une déesse ça s’honore ! Autorisez-vous à vous laisser chouchouter, entourer, épauler.

Il existe des professionnel.le.s de la périnatalité qui pourront vous accompagner pour vivre cette période au mieux pour vous, bébé et votre famille.

Je serais ravie de vous accompagner

Si vous avez envie que l’on regarde ensemble comment vivre merveilleusement cette fin d’aventure lactée, je serai ravie de vous écouter, de vous aider à imaginer un rituel, une méditation/visualisation enregistrée, adaptée à vos besoins, vos croyances, à trouver les meilleurs remèdes naturels pour vous (j’en ai pleins d’autres dans ma besace !).

Et puis j’accompagne aussi votre bébé/bambin, je vous aide à trouver les mots justes, à apaiser ses inquiétudes et ses traumas qui peuvent parfois ressortir lors des passages difficiles comme le sevrage. Par les massages, la voix, la respiration, etc…

Vous pouvez prendre un rendez-vous gratuit juste en dessous ou cliquer ici pour en savoir plus sur mes accompagnements du post-partum.

Je vous souhaite le meilleur et vous envoie tout mon amour pour vivre une merveilleuse fin d’allaitement.

Mélanie, doula, accompagnante post-partum

Sources et recommandations :

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